Canon EOS 5D Mark II : récapitulatif

Étant donné que j’ai éparpillé quelques écrits sur le Canon EOS 5D Mark II à différents endroits, voici un petit récapitulatif :
Et avec Benoît Marchal dans le podcast Déclencheur :
Voici aussi quelques secondes de vidéo qui illustrent l’un des atouts majeurs d’un grand capteur : la faible profondeur de champ.

Et un exemple de vidéo tournée en basse lumière depuis la grande roue de Lille.

L’iPhone 3G S : l’aboutissement après deux révolutions

Je n’ai pas acheté le premier iPhone, tout simplement parce qu’au moment de sa sortie, j’avais un téléphone correspondant davantage à mes usages (en l’occurrence un Nokia E61i). Alors, j’ai emprunté ceux de quelques amis pour prendre part à la révolution que l’iPhone représentait en termes d’interface homme/machine…

Quand l’iPhone 3G est arrivé, j’ai commencé par attendre pour pas mal de raisons, notamment : il n’y avait toujours pas de fonction d’enregistrement vidéo sur ce modèle, les téléphones Android s’annonçaient prometteurs et par ailleurs, mon Nokia tenait toujours la route. Mais, le premier téléphone Android n’enregistrait pas de vidéo et le nombre d’applications pour iPhone augmentait de manière fulgurante. Alors, j’ai arrêté d’attendre et je suis passé du Nokia E61i à l’iPhone 3G. Pour résoudre le problème de la vidéo, je me suis tourné vers un appareil complémentaire, un Sony Cyber-shot DSC-T500. Je passe sur les histoires de jailbreak

Finalement, l’enregistrement vidéo est apparu de manière officielle sur l’iPhone avec le modèle 3G S. S pour speed, ce modèle est effectivement bien plus rapide, mais outre la vidéo, il propose beaucoup de nouveautés qui en font pour moi un aboutissement, c’est-à-dire l’iPhone que j’attendais (pour reprendre un slogan lié au modèle précédent) et j’ai donc rapidement demandé ce nouveau téléphone à mon opérateur.

Première révolution : l’interface tactile de l’iPhone

Les écrans tactiles sont déjà assez anciens à l’échelle de l’histoire de l’informatique. Citons d’une part les écrans plutôt larges et souvent fixes : bornes multimédia et guichets électroniques. Mentionnons d’autre part les écrans plus petits et souvent mobiles : ordinateurs de poche, assistants personnels électroniques (PDA), téléphones, etc. D’un côté, nous avons sur une large surface une application (par exemple pour payer du carburant) avec de gros boutons permettant une utilisation au doigt. Et de l’autre, nous avons sur une petite surface un système et de multiples applications avec des éléments graphiques nécessitant généralement l’utilisation d’un stylet.

L’iPhone se place dans la deuxième catégorie : un petit écran mobile avec de nombreuses applications. Mais Apple ne fournit pas de stylet. Et Apple a donc dû repenser entièrement les interactions homme/machine. L’interface graphique de l’iPhone s’utilise entièrement avec l’imprécision du doigt. Je trouve ce travail exceptionnel. On ne le remarque pas forcément face à l’attrait des interactions multipoint.

Deuxième révolution : l’App Store à l’heure de l’iPhone 3G

Au départ, l’iPhone était vendu avec quelques applications et Apple encourageait les développeurs à réaliser des applications Web adaptées pour ce téléphone. Mais la demande d’un kit de développement (SDK) pour programmer des applications natives était forte. Un jour, ce SDK a enfin été disponible. Avec en plus un modèle de distribution qui a bouleversé à nouveau le monde de la téléphonie :l’App Store, un magasin d’applications (gratuites et payantes) intégré au logiciel iTunes (sur Mac et PC, ce qui garantit un nombre important de clients potentiels).

Le déluge d’applications n’a pas tardé. Il y en a eu pour tous les goûts. Un exemple de type d’application très populaire : les clients pour le service de microblogging Twitter. Donc, même si le nouvel iPhone de cette époque-là (l’iPhone 3G) ne comblait pas tous les retards (il était 3G et avait une puce GPS, mais il manquait par exemple l’enregistrement vidéo et les MMS), il devenait très largement extensible et, comme le disait Apple, on trouvait (presque) une application pour chaque besoin. C’est aussi le moment où l’iPhone est devenu une nouvelle console de jeu portable avec des jeux originaux d’une qualité rare comme Rolando ou des jeux en 3D assez étonnants au niveau de leur réalisation comme Ferrari GT Evolution.

L’aboutissement avec l’iPhone 3G S

Il y a quelques semaines, l’iPhone 3G S est sorti… Ce modèle représente à mon avis un véritable aboutissement : une interface tactile exemplaire, un modèle efficace de distribution des applications et une richesse technologique et fonctionnelle affirmée. Ainsi, l’iPhone 3G S est l’instrument de travail et de loisir que j’attendais depuis… Aller, disons une bonne vingtaine d’années ! C’est aussi une nouvelle illustration convaincante de convergence numérique, même si le côté logiciel de cette question mériterait encore d’importantes explorations.

L’iPhone 3G S, c’est en apparence un iPhone 3G. Mais les améliorations sont nombreuses. Il y a en particulier : une autonomie en progrès, une vitesse grandement accrue (grâce à un microprocesseur plus rapide et deux fois plus de mémoire), l’enregistrement vidéo (enfin !), une boussole intégrée, un écran peu sensible aux traces de doigts, un meilleur haut-parleur (moins de saturation), un contrôle du volume sur le micro des écouteurs, un contrôle vocal de certaines fonctionnalités. Il y a aussi les nouveautés de la version 3 du système : le copier/coller (enfin !), les MMS, la fonction modem, la recherche dans les données du téléphone, etc. Et même : un système de notification permettant de contourner en partie l’impossibilité de faire tourner une application tierce en tâche de fond (en partie puisque cela ne permet par exemple pas d’écouter la radio en utilisant une autre application).

Évidemment, il manque toujours certaines fonctions que l’on trouve ailleurs comme la visioconférence, mais je ne l’utilisais pas avec mon Nokia E61i et j’aurais d’autres requêtes : permettre à une application de tourner en tâche de fond (ça me plairait en particulier pour écouter la radio), avoir une fonction de recherche dans le texte, revenir à un rendu des couleurs plus neutre et retrouver le niveau de réception de l’iPhone 3G. Alors voilà, à part quelques détails, j’ai dans la poche un outil qui me convient particulièrement bien. Par contre, je n’ai toujours d’opérateur dont je serais vraiment satisfait

Un nouveau coup de maître d’Apple

Terminons, là encore en trois temps, par ce qui fait de l’iPhone un nouveau coup de maître d’Apple (après l’Apple II, le Mac, l’iPod, etc.) :
  1. Un modèle d’interface tactile qui a redynamisé le marché de la téléphonie (nombreux sont les constructeurs qui ont proposé des interfaces tactiles sans stylet suite à la sortie de l’iPhone, même RIM avec le BlackBerry Storm).
  2. Un modèle de distribution efficace des applications (tellement efficace que l’on voit mal aujourd’hui comment les concurrents pourraient rapidement revenir à la hauteur d’Apple, notamment en nombre d’applications disponibles).
  3. Un téléphone maintenant abouti (on peut considérer que les téléphones aux fiches techniques bien plus fournies s’adressent plutôt à des niches, par exemple à ceux qui veulent tourner des vidéos en haute définition).

En illustration deux vidéos prises avec mon iPhone 3G S.

Configuration vidéo pour des tournages mobiles à quatre caméras, seul…

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En ce moment, je réalise quelques interviews avec quatre caméras : quatre plans fixes, donc aucun problème pour le faire seul. Et là, il se trouve que je vais commencer une série d’interviews dans le cadre de tournages mobiles : se déplacer dans un lieu, d’une pièce à l’autre par exemple. Je pourrais continuer à appliquer la méthode simple que j’ai mise en œuvre jusqu’alors : une caméra en mains et pas mal de plans de coupe. Mais les plans de coupe sont alors décalés dans le temps et j’aimerais, pour cette nouvelle série, des tournages multicaméra permettant la continuité temporelle dans l’enchaînement des plans. Comme je serai seul, je suis parti de l’idée connue d’un regroupement des caméras dans une configuration compacte et portable.

Pour cela, je me suis basé sur le stabilisateur (StaLiCam) dont je parlais dans le cadre de ma configuration vidéo pour l’appareil photo Canon EOS 5D Mark II. J’y ai installé mon camescope principal : le Canon XH A1, dont je peux facilement contrôler le zoom avec le pouce droit (je n’utilise pas le 5D Mark II pour ce type de tournage mobile justement parce que je dois pouvoir zoomer d’un doigt, mais aussi parce que je compte sur l’autofocus pour la mise au point).

J’ai fixé sur le StaLiCam un support présent dans le Cullman Touring Set afin d’installer, pour un plan fixe, mon camescope secondaire : le Canon HV20, sur lequel j’ai mis la torche à LED Litepanels Micro LPMICRO.

À l’aide du mini trépied Joby Gorillapod GP2, j’ai accroché un Sony Cyber-shot DSC-T500 sur le XH A1. Cet appareil photo filme en HD 720p, son plan fixe un peu décalé sera utile notamment pour les déplacements.

J’ai aussi ajouté un appareil photo derrière la torche à LED grâce à un mini trépied Joby Gorillapod GO-GO. Je ne précise pas la référence de l’appareil car je le remplacerai bientôt. Peut-être un Sony Cyber-shot DSC-T900… Peut-être un Panasonic Lumix DMC-TZ7… En tout cas, ce deuxième appareil photo est là pour me filmer un peu quand je pose des questions.

Pour le son, j’ai mis en suspension deux micros sur un rail fixé au XH A1. Un micro canon pour la personne que j’interview : un Rode NTG-1, branché dans le XH A1 (sur lequel est branché un casque Sony Pro MDR7506). Et un micro pour moi : un Sony ECM-MS907, branché sur le HV20.

Le tout pèse environ 6 kg. Alors pour répartir le poids et stabiliser l’installation, je compte sur le support Manfrotto 585 Modosteady (avec la poignée rouge sur la photo).

Mes premiers tests de cette configuration sont concluants. Donc je mettrai bientôt en ligne mes premiers résultats…

Mise à jour : j’ai remplacé le micro Sony ECM-MS907 branché sur le Canon HV20 par un Shure SM86 branché sur le Canon HX A1. Tout le son est ainsi concentré sur ce dernier camescope, ce qui sera plus pratique au montage.

Le Sony Cyber-shot DSC-T500 comme complément à un iPhone

Il y a encore quelques mois, je me baladais en général avec deux petits boîtiers électroniques : un téléphone, faisant l’objet d’usages assez variés (notamment photo et vidéo), complété par un iPod. Depuis, j’ai remplacé les deux par un iPhoneJe m’en sers tellement que je vide la batterie en quelques heures… En ce moment, l’iPhone remplace même ma PSP. Plutôt que de jouer à LocoRoco 2, je me régale avec Rolando. Par contre, l’iPhone ne permet toujours pas de filmer via une application disponible sur l’App Store.

Pour retrouver la fonction vidéo, il y avait principalement deux possibilités : passer par une application non validée par Apple (ce qui ne garantit pas d’avoir un téléphone toujours en état de fonctionnement) ou revenir à une configuration à deux petits boîtiers (l’iPhone et un équipement vidéo vraiment léger). Alors, je me suis demandé dans quelle mesure le deuxième boîtier pourrait aller au-delà d’une taille QVGA (320 sur 240 pixels) ou même VGA (640 sur 480). Là encore, j’ai vu principalement deux possibilités : un camescope HD miniature (comme le Flip MimoHD) ou un appareil photo ultracompact disposant d’un mode vidéo HD. Comme la deuxième solution est aussi orientée photo et que ce n’est pas le fort de l’iPhone, j’ai creusé cette piste.

Voici les critères que j’ai posés :
  • un appareil photo ultracompact ;
  • un boîtier très discret : noir et sans objectif qui dépasse ;
  • les dernières technologies : stabilisation, haute sensibilité, détection des visages ;
  • un mode vidéo 720p avec compression H.264 (et non pas Motion JPEG qui prend beaucoup trop de place) ;
  • une position grand-angle (35 mm) et une amplitude de zoom de 4x ou 5x ;
  • un appareil rapide à l’allumage et au déclenchement.

Et justement, le Sony Cyber-shot DSC-T500 vient de sortir. Quand il a été annoncé en août, je l’avais remarqué, mais je n’en avais pas besoin… Il remplace maintenant les fonctions photo et vidéo de mon ancien téléphone. En tant que bloc-note, il me convient tout à fait. Le T500 correspond donc pour moi à un compagnon très pertinent pour l’iPhone.

Évidemment, son interface tactile est loin de la fluidité proposée par Apple. Bien sûr, ce type d’objectif n’est pas très lumineux (ici : f/3,5-4,4). Mais il y a aussi des bonnes surprises, deux en particulier : le rendu des photos et celui des vidéos. Ces dernières présentent bien 720 lignes et un mode sensibilité élevée permet de filmer avec peu de lumière. Quant aux photos, elles sont vraiment correctes jusqu’à 400 (voir illustration). À 800 ISO, le bruit est clairement visible si l’on observe l’image à 100 %, mais cela ne représente pas un problème si l’on réduit l’image pour le Web et par ailleurs, les couleurs sont encore justes. Par contre, à 1 600 ISO, le bruit reste nettement visible après réduction de la taille de l’image et les couleurs perdent beaucoup de leur fidélité. À 3 200 ISO, c’est une catastrophe, mais il est clair que l’on voit mal comment cela pourrait être autrement… J’ajoute que pour les photos comme pour les vidéos, la mise au point (éventuellement avec détection des visages) fonctionne plutôt bien, tout comme la stabilisation.

Le Sony Cyber-shot DSC-T500 accompagne donc mon iPhone actuellement. Et puisqu’il a un mode vidéo HD, il conservera un intérêt certain le jour où une application pour iPhone permettra l’enregistrement vidéo (sûrement en 384 sur 288) ou même le jour où je changerai de téléphone 😉

Voici une photo de test prise avec le Sony Cyber-shot DSC-T500 à 400 ISO :

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Le Canon EOS 5D Mark II à la Cité des Enfants

La semaine dernière, je me suis rendu à la Cité des Enfants (à la Villette, à Paris). J’y suis allé en voiture, avec un GPS, un iPhone et un Canon EOS 5D Mark II. J’aimerais parler ici de ce dernier… Mais pour commencer, quelques mots sur l’iPhone et le GPS… L’iPhone n’est pas utilisable en tant que modem. Il a donc été impossible pour mon GPS de s’en servir afin se connecter à Internet. Alors un GPS intégrant une carte SIM (comme le TomTom GO 940 LIVE) devient tout de suite très intéressant… Heureusement que ce n’est quand même pas la seule raison qui me pousse à changer de GPS !

C’était mon troisième jour de test du Canon EOS 5D Mark II. Après des photos de nuit et des essais en studio, j’ai profité de cette visite pour le tester en tant que compagnon pour ma petite famille, tant pour les photos que pour les vidéos. En effet, cet appareil photo de type reflex numérique dispose d’un mode vidéo Full HD. Première conséquence : je n’ai pas eu à prendre de camescope. Ainsi, j’ai pris un sac plus petit, contenant juste le 5D Mark II et un 24-105 f/4 IS. Plus petit, donc moins encombrant, mais aussi plus léger : un vrai soulagement.
J’ai déjà évoqué certains nouveaux usages permis par le Canon EOS 5D Mark II. Il y en a deux autres que j’aimerais citer ici car ils correspondent particulièrement à ces dernières photos. Le premier : en faible luminosité, je me mettais souvent à 1 600 ISO et f/4 (donc profondeur de champ plutôt faible) alors que maintenant, je peux passer à 6 400 ISO et f/8 (donc une profondeur de champ plutôt moyenne). Le deuxième : à 6 400 ISO et l’ouverture maximale (f/4, f/2,8 ou f/1,8 en fonction de l’objectif que j’ai monté), je peux maintenant prendre des photos quasiment dans le noir. Ce sont là deux nouvelles libertés auxquelles j’ai eu souvent recours à la Cité des Enfants.
Une question se pose de manière évidente : « et le bruit ? » Il est remarquablement contenu jusqu’à 3 200 ISO (voir l’exemple en illustration). Il est même négligeable pour mes usages. À 6 400 ISO, il est bien sûr plus présent. Mais cela reste exploitable si l’on se permet un bruit visible ou si l’on vise seulement une qualité écran. Au-delà (12 800 et 25 600 ISO), c’est plus compliqué à gérer…
Autre question qui vient rapidement à propos du Canon EOS 5D Mark II : « et la vidéo alors ? » J’en suis très satisfait étant donné ce que j’avais repéré avant de partir pour la Cité des Enfants et ce que j’ai essayé sur place. Il faut effectivement que je me prononce en apportant ces précisions car il est clair que cet appareil ne remplace pas un camescope dans toutes les situations. Clairement, le mode vidéo du 5D Mark II connaît plusieurs limitations à prendre en compte. Voici mes premiers retours… Il n’y a par défaut pas de bouton d’enregistrement vidéo. Mais il est possible d’affecter cette fonction au bouton Set : pratique ! Ensuite, il ne faut pas compter sur la mise au point pendant une prise de vue. Il vaut mieux penser la vidéo plan par plan, avec à chaque fois une mise au point préalable. Autre limitation : quand on utilise le micro interne et la stabilisation légèrement sonore d’un objectif, le bruit du mécanisme s’entend dans la vidéo. On peut donc être amené à désactiver cette stabilisation (on peut aussi éviter l’autofocus pour cette raison). Dernier point de cette petite liste : la prise HDMI du 5D Mark II est une mini HDMI et le câble n’est pas fourni. On s’en sort avec un adaptateur ou un câble spécial si l’on n’est pas déjà équipé en mini HDMI.
Alors maintenant, les aspects vraiment agréables… Ah, les focales courtes : quel bonheur ! Elles sont directement accessibles, il me suffit de descendre par exemple à 24 mm. Donc, pas besoin de complément optique comme sur la plupart des camescope. Et forcément, le capteur 24/36 du Canon EOS 5D Mark II offre aussi l’accès à des profondeurs de champ plutôt faibles. Une grande ouverture et une focale plutôt longue garantissent des fonds tout à fait flous. Un régal pour les yeux si la mise au point est correcte, mais un piège si l’on ne maîtrise pas la mise au point… Quant aux fichiers obtenus, je les trouve très corrects, pour le son comme pour l’image. Il sont en tout cas largement satisfaisants pour cette utilisation (je pourrai en parler davantage par rapport à des situations plus exigeantes). Autre bonne impression : l’autonomie de la batterie. D’après l’indicateur, je n’en ai même pas consommé 30 %, alors que j’ai rempli une carte mémoire de photos et de vidéos (sachant que les vidéos nécessitent l’utilisation du mode LiveView).
D’ailleurs, il est préférable d’avoir pas mal de gigaoctets sous la main… J’ai rempli 4 Go en 2 h 00, alors que je n’ai pris qu’environ 60 photos (en JPEG + RAW) et une quinzaine de vidéos (d’un peu moins de 30 secondes en moyenne). Et pour l’instant, je dois garder tous ces Go de données bien au chaud car je ne peux pas traiter les fichiers RAW (au format CR2 de Canon) avec les versions actuelles des outils que j’utilise couramment : Lightroom, Photoshop et DxO Optics Pro. En attendant, je réessaye le logiciel fourni par Canon (DPP : Digital Photo Professional). Mais à nouveau, j’aimerais bien l’éviter…
Pour finir sur les nouveaux usages permis par le Canon EOS 5D Mark II, évoquons un point que je testerai sous peu : la photo au flash. Avec le 5D, je les faisais souvent à 400 ISO, pour prendre aussi l’éclairage ambiant, mais sans faire vraiment monter le bruit. Maintenant, je peux certainement monter à 1 600 ISO avec à peu près le même niveau de bruit, mais avec beaucoup plus de lumière ambiante…
Voici une photo (fichier JPEG sorti du Canon EOS 5D Mark II) que j’ai prise à la Cité des Enfants le 07/12/2008 (24 mm, 3 200 ISO, f/8, 1/50 s) :

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Voir aussi : le récapitulatif.

Le Canon EOS 5D Mark II en configuration vidéo

J’ai commencé à faire des petits tests de mon Canon 5D Mark II fraîchement arrivé. Cet appareil photo m’apporte des sensibilités très élevées, comme le Nikon D3 et le Nikon D700. Je vais enfin pouvoir vraiment figer des actions quand je fais des photos de concerts. Le 5D Mark II me permet aussi d’accéder à une faible profondeur de champ en vidéo HD 1080p. En effet, cet appareil est le premier reflex à proposer ce type de mode vidéo. Grâce à son capteur 24/36 et à des objectifs lumineux, on obtient assez facilement une faible profondeur de champ… Un rêve enfin accessible en vidéo !

Pour des vidéos sans prétention (par exemple les vacances), le micro interne du 5D Mark II suffira. Et pour des vidéos plus exigeantes (notamment dans le cadre de RendezVousCreation.org), je brancherai un micro externe (Sony ECM-MS907), une torche à LED (Litepanels Micro LPMICRO), le tout sur un stabilisateur (StaLiCam).
Voici une photo de l’ensemble (prise avec mon iPhone, sans éclairage supplémentaire, ce qui a nécessité un petit passage par Photoshop…) :

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Voir aussi : le récapitulatif.

Impressions sur le téléviseur Philips 47PFL5603H

Je profite de la HD dans mon salon depuis pas mal de temps, mais via un moniteur Apple Cinema Display dont la diagonale est loin d’atteindre les grandes tailles des téléviseurs actuels. Alors, j’ai voulu profiter de la victoire des disques Blu-ray sur le HD DVD et de l’arrivée d’un nouveau modèle de PlayStation 3 fin août pour renouveler mon équipement. Tout a bien commencé puisque mes critères de choix m’ont conduit vers un seul modèle (en tout cas chez mon fournisseur).

Les critères étaient :
  • 1080p ;
  • écran mat ;
  • pied pivotant ;
  • tuner TNT HD ;
  • temps de réponse rapide ;
  • taille supérieure ou égale à 46″ ;
  • rapport qualité/prix bien noté dans la presse.

Et je n’avais pas besoin des caractéristiques suivantes :
  • entrée VGA ;
  • finesse extrême ;
  • disque dur intégré ;
  • système Ambilight ;
  • technologie 100 Hz.

Cela m’a conduit directement au Philips 47PFL5603H. Et voici mes impressions après quelques heures de test… 

L’aspect visuel est agréable. En particulier : on ne voit pas les enceintes (que je n’utilise pas). La télécommande a l’avantage d’être assez petite et simple, mais elle doit vraiment viser son capteur pour que le téléviseur s’exécute. Les menus sont efficaces : on y trouve assez rapidement ce que l’on cherche. Après avoir désactivé de nombreuses options d’affichage (surtout l’accentuation de la netteté), l’image est splendide. Par contre, il faut être plutôt en face. Si l’on est un peu sur le côté, on pourra profiter du pied pivotant pour finalement se retrouver vraiment en face. En tout cas, l’aspect mat de l’écran atténue les reflets de manière tout à fait convaincante. En faisant les branchements, je tombe sur une sortie SPDIF (donc le son numérique). Bonne surprise : je m’empresse de la brancher sur mon ampli. Je vois aussi une prise USB. Elle devrait m’être utile quand quelqu’un passe à la maison avec une carte mémoire pleine de photos à visionner rapidement.

En attendant, je branche sur le téléviseur un Mac portable en HDMI grâce à un câble DVI/HDMI, un récepteur satellite et une PlayStation 2 grâce à des prises Péritel et un camescope en HDMI. J’attrape une cassette HDV et j’appuie sur la touche de lecture… Les premiers pas de ma fille comme je ne les avais jamais vus… La taille de l’écran y est pour beaucoup : les détails prennent vie, servis par une luminosité, un contraste et des couleurs qui montrent clairement leur présence. J’enchaîne avec l’une de mes captations de concerts… Ah, ce soir-là, quel bel éclairage… Je bascule vers le Mac et je lui fais diffuser un film en 1 920 sur 800 pixels : tout juste impeccable ! Pour les signaux vidéo parvenant au téléviseur par les prises Péritel, il faut quand même que je me recule légèrement de l’écran puisque là, on est en SD (576 lignes maximum). Là encore, je suis impressionné. L’image est propre, à mon goût (donc après avoir désactivé pas mal de choses).

Dans l’idée de pousser le test un peu plus loin, je branche ma sonde de calibration et j’obtiens un profil de couleurs intéressant : le résultat est moins contrasté, mais les couleurs sont très proches. Je baisserai donc le contraste plus tard. Je termine par la mise à jour via une clé USB et un ordinateur connecté à Internet. La manœuvre est simple. Mais malheureusement, le téléviseur ne détecte pas les fichiers de mise à jour. J’essayerai à nouveau plus tard…

Le bilan est donc très positif dans l’ensemble. Le Philips 47PFL5603H répond tout à fait à mes besoins actuels et ceux à venir dans un futur proche (jouer à la PS3 et à la Wii pas seulement chez des amis et visionner des disques Blu-ray). Par ailleurs, ses quelques inconvénients sont mineurs pour moi. Alors, si vos besoins sont similaires et que vous cherchez aussi un téléviseurs, n’hésitez pas !

Mise à jour : j’ai essayé à nouveau d’appliquer la mise à jour et cette fois-ci, c’est passé. Cela règle un problème important : la désactivation du contraste dynamique n’était pas pris en compte. Maintenant, sans contraste dynamique, le rendu de l’image est stable et le téléviseur correspond vraiment à ce que cherchais.

Et voici une petite photo de la base de ce téléviseur Philips 47PFL5603H :

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