Sélection d’applications pour iPhone après une dizaine de jours d’utilisation

J'ai donc un iPhone entre les mains depuis une dizaine de jours. Choisir un iPhone, c'était notamment pour accéder à ses applications. Après quelques visites de l'App Store et pas mal de tests, j'ai pu constater qu'elles étaient nombreuses, souvent de qualité et parfois très utiles. Alors, voici ma sélection actuelle (les listes ci-dessous avec mes pages d'icônes sous le texte). Elle évoluera évidemment au fil des sorties de nouvelles applications. Par ailleurs, je trouverais sûrement des applications plus anciennes que je n'ai pas encore découvertes. Et je ne garderai peut-être pas toutes celles que j'ai en ce moment. J'ai par exemple cinq applications pour envoyer des cartes virtuelles, je pourrais donc n'en garder qu'une. Bien sûr, je suis preneur de suggestions 😉

Pour compléter les fonctions de base l'iPhone :
  • Evernote (gratuit) : pour prendre des notes textuelles, sonores ou sous forme d'images avec une synchronisation en continu pour tout retrouver sur le Web et sous Mac OS X ou Windows
  • NetNewsWire (gratuit) : lecteur RSS qui affiche aussi les pages Web et qui est synchronisé en continu avec NewsGator.com et NetNewsWire sous Mac OS X
  • EasyWriter (gratuit) : pour rédiger des e-mails (nouveaux et réponses) avec un large clavier quand l'iPhone est à l'horizontale
  • Vocalia (5,99 €) : pour accéder à un contact en énonçant son nom, efficace et très utile en voiture par exemple

Services en ligne :
  • Fring (gratuit) : messagerie instantanée gérant de nombreux services (Google Talk, AIM, MSN, etc.) et permettant même la voix sur IP (SIP et Skype)
  • ShoZu (gratuit) : se branche sur de nombreux services sur le Web (Flick, Picasa, Facebook, Twitter, etc.) et permet en particulier d'y envoyer des photos
  • eBay Mobile (gratuit) : version iPhone du célèbre site…
  • Twitterrific (gratuit) : client pour Twitter
  • Facebook (gratuit) : version iPhone du célèbre réseau social…
  • MySpace Mobile (gratuit) : version iPhone du célèbre réseau social…
  • LinkedIn (gratuit) : version iPhone du célèbre réseau social…
  • Last.fm (gratuit) : client pour Last.fm
  • Deezer (gratuit) : pour écouter les radios de Deezer
  • Liveradio (gratuit) : pour écouter les radios mondiales (dont les Françaises : Ouï FM, Nova, TSF Jazz, France Info, etc.) et une sélection de podcast, notamment RendezVousCreation 😉
  • mazonevideo (gratuit) : sélection de vidéos que je pense rapidement désinstaller…
  • Le Monde.fr (gratuit) : pour lire Le Monde, voir des diaporamas, visionner un zapping TV et écouter un zapping radio
  • NYTimes (gratuit) : pour lire le New York Times et voir des diaporamas
  • Google Mobile App (gratuit) : pour faire des recherches (notamment avec la voix) et pour accéder aux services de Google
  • Bookmarks (gratuit) : pour accéder à ses signets Delicious

Applications plutôt liées aux déplacements :
  • Google Earth (gratuit) : la version iPhone du célèbre logiciel…
  • Locly (gratuit) : pour trouver à proximité des restaurants, des taxis, des hotels, etc., mais aussi des événements, des images sur Flickr ou des articles dans Wikipedia
  • AroundMe (gratuit) : pour trouver à proximité des restaurants, des taxis, des hôtels, etc.
  • Graffitio (gratuit) : pour écrire sur un mur virtuel lié au lieu où l'on est
  • PanameTraffic (gratuit) : pour visualiser l'état de la circulation à Paris et ses environs
  • i-MetrO (Web app, gratuit) : calcul d'itinéraire en transport en commun
  • Météo de la Région Nord (site Web, gratuit) : météo gratuite et détaillée à cinq jours
  • WorldView (gratuit) : pour visualiser les images de webcams du monde entier
  • SlovoEd Deluxe Français-Anglais (19,99 €) : dictionnaire français-anglais très détaillé (différents sens et exemples) et proposant la prononciation de nombreux mots
  • Guide de conversation Anglais (7,99 €) : traductions de phrases de la vie courante avec prononciation
  • iTranslate (gratuit) : client pour la traduction en ligne de Google
  • Dictionaire: The Simple Dictionary (gratuit) : dictionnaire en anglais
  • Devise (gratuit) : pour convertir des devises
  • Units (gratuit) : pour convertir des unités
  • Compass (gratuit) : compas utilisant la position du soleil

Applications plutôt liées à la musique :
  • FourTrack (7,99 €) : pour enregistrer et mixer de la musique sur quatre pistes
  • iTalk Recorder (gratuit) : pour enregistrer des notes sonores
  • Shazam (gratuit) : reconnaît une musique
  • midomi (gratuit) : reconnaît une musique, qu'elle soit jouée directement ou simplement fredonnée
  • ZooZBeat Lite (gratuit) : pour construire une boucle sonore à partir de quelques instruments
  • Metronome (gratuit) : version iPhone du célèbre accessoire…
  • Tuner 440 (gratuit) : un accordeur
  • Chords (gratuit) : pour visualiser un nombre important d'accords sur un manche de guitare
  • Beatbox Free (gratuit) : boîte à rythmes
  • DigiDrummer Lite (gratuit) : batterie virtuelle
  • MiniPiano (gratuit) : piano virtuel de 14 notes
  • FreePiano (gratuit) : piano virtuel de 24 notes 
  • White Noise Lite (gratuit) : sons pour en masquer d'autres
  • iDream Lite (gratuit) : sons pour se détendre
  • Binaural Beat (gratuit) : sons liés à diverses activités

Applications plutôt liées aux images :
  • SodaSnap (gratuit) : pour envoyer des cartes virtuelles
  • Greetings (gratuit) : pour envoyer des cartes virtuelles
  • Memento (2,39 €) : pour envoyer des cartes virtuelles
  • Photocards (1,59 €) : pour envoyer des cartes virtuelles
  • birthday c@ards (1,59 €) : pour envoyer des cartes virtuelles
  • Photo Collage (gratuit) : ah, je ne l'ai pas encore testée…
  • Scribble (gratuit) : pour dessiner
  • FlipBook Lite (gratuit) : pour faire un petit dessin animé
  • PanoLab (gratuit) : pour réaliser des panoramiques à partir de plusieurs photos

Jeux :

Utilitaires :
  • Remote (gratuit) : pour contrôler à distance iTunes ou une Apple TV
  • Touchpad Elite (3,99 €) : pour remplacer la souris et le clavier d'un ordinateur
  • Orange spot'finder (gratuit) : pour trouver des bornes Wi-Fi d'Organge
  • Speedtest (gratuit) : pour tester la vitesse d'accès à Internet
  • Mocha VNC Lite (gratuit) : pour contrôler un ordinateur à distance
  • TouchTerm (gratuit) : pour se connecter à un serveur en SSH
  • Discover (gratuit) : pour déposer de fichiers sur l'iPhone et les visualiser
  • Box.net (gratuit) : pour accéder à ses fichiers sur le service en ligne Box.net
  • MobileFiles (gratuit) : pour accéder à ses fichiers sur le service en ligne MobileMe
  • Alarm Clock Flash Light (gratuit) : horloge avec réveil
  • HiCalc Lite (gratuit) : calculatrice
  • A Free Level (gratuit) : niveau
  • Flashlight (gratuit) : écran blanc pour utiliser l'iPhone comme lampe de poche d'appoint

Voilà, je pourrais bien ajouter Antidote Mobile – Dictionnaires & Guides par exemple…

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Finalement, je choisis l’iPhone 3G plutôt que d’attendre

En août, j’avais fait un point sur mon parcours en téléphonie mobile en attendant la disponibilité de l’iPhone 3G. J’avais laissé passer le premier modèle parce qu’il ne proposait pas de fonction d’enregistrement vidéo en standard. Quand l’iPhone 3G est arrivé avec son interface toujours plus séduisante, mais aussi une solution prometteuse de synchronisation en continu (via MobileMe ou un serveur Exchange) et une plate-forme de téléchargement d’application (App Store), j’ai été très intéressé. Mais, je ne l’ai pas acheté car : il n’y avait aucun outil d’enregistrement vidéo sur l’App Store, MobileMe ne fonctionnait pas correctement, la 3G posait des problèmes d’accrochage et Orange la bridait.

Depuis, les choses ont bougé : MobileMe s’est refait une santé, la 3G est plus stable et Orange l’a débridée. Par contre, on ne peut toujours pas accéder à l’enregistrement vidéo en passant par l’App Store. Par ailleurs, j’ai toujours des besoins qui ne sont pas couverts de manière satisfaisante par mon Nokia E61i (avec lequel j’ai toujours quelques soucis), principalement (en plus de la synchronisation en continu et de l’accès à une plate-forme de téléchargement d’applications) : intégrer davantage les services de Google, proposer des services basés sur une puce GPS et remplacer mon iPod. Alors, j’ai décidé de ne pas attendre et j’ai finalement choisi l’iPhone 3G. 

Je l’utilise depuis quelques jours. Cela a été l’occasion de revoir tout mon environnement de travail, avec un objectif précis : ne plus devoir gérer de multiples synchronisations. Je pars d’un environnement très Web et très Google : Gmail, Google Calendar, Google Docs, Google Reader, etc. C’est souvent très pratique, mais un certain nombre de limites se manifestent de façon claire dans le cas d’une utilisation intensive : navigateur surchargé, synchronisations parfois trop lourdes (iSync + Spanning Sync + Nokia Multimedia Transfer + FoneLink), travail hors ligne pas toujours possible et sauvegardes parfois compliquées.

Alors, je suis arrivé à un cahier des charges assez ambitieux au premier abord :
  • conservation de mes données sur Gmail et Google Calendar ;
  • synchronisation en continu des contacts, calendriers, notes, fils RSS et signets ;
  • accès complet via le Web ;
  • accès complet via des applications pour Mac OS X (notamment hors ligne) ;
  • accès complet via des applications pour l’iPhone (notamment hors ligne).

La bonne nouvelle, c’est qu’après quelques tests, je suis rapidement arrivé à une solution qui me convient :
  • pour les e-mails : Gmail sur le Web, Mail sous Mac OS X et sur l’iPhone (en envoyant bien avec mon adresse @utc.fr et non @gmail.com, en gérant correctement l’archivage et la suppression, mais avec une gestion moins pratique des conversations que sur Gmail.com) ;
  • pour les contacts : Gmail sur le Web, Carnet d’adresses sous Mac OS X (synchronisation en continu par cette application) et Contacts sur l’iPhone (synchronisation en continu grâce à Nuevasync) ;
  • pour les calendriers : Google Calendar sur le Web, iCal sous Mac OS X (synchronisation en continu après la configuration de cette application pour chaque calendrier) et Calendrier sur l’iPhone (synchronisation en continu grâce à Nuevasync, mais pas de distinction entre les calendriers) ;
  • pour les notes : Evernote sur le Web, sous Mac OS X et sur l’iPhone (synchronisation en continu par cette application) ;
  • pour les fils RSS : Newsgator sur le Web, NetNewsWire sous Mac OS X et sur l’iPhone (synchronisation en continu par cette application) ;
  • il y a aussi MobileMe qui synchronise en continu mes signets.

Suite à mes tests et après avoir refait le tour de mes usages actuels d’un téléphone, je peux lister les points négatifs suivants :
  • l’autonomie de la batterie de l’iPhone 3G est tout à fait insufissante (j’ai commandé une batterie externe) ;
  • on ne peut toujours pas utiliser l’iPhone 3G comme modem ;
  • il n’existe toujours pas d’outil d’enregistrement vidéo sur l’App Store ;
  • l’iPhone ne sait toujours pas envoyer de MMS ;
  • je n’ai pas trouvé sur l’App Store d’application gratuite pour les itinéraires dans le métro parisien (en attendant, je vais utiliser la version Web mobile de MetrO que j’utilisais sur mon Nokia E61i : i-MetrO).

Je sais en outre qu’un Nokia peut tomber mille fois par terre… Par contre, un iPhone… En tout cas, voici une liste de points positifs (toujours par rapport à mon utilisation du Nokia E61i) :
  • prise en main agréable et aspect visuel élégant ;
  • interface splendide, rapide, simple et efficace ;
  • synchronisation en continu (j’apprécie beaucoup ce confort d’utilisation qui fait gagner du temps et évite les mauvaises surprises de désynchronisation des données) ;
  • plate-forme de téléchargement d’application (avec gestion des mises à jour) ;
  • nombreuses applications disponibles ;
  • iPod complet (mon sac se voit donc soulagé d’un petit boîtier blanc) ;
  • GPS.

Aujourd’hui, je positionne déjà le bilan nettement du côté positif. Et j’espère naturellement que les points négatifs vont s’effacer avec le temps. Avoir attendu quelques mois m’a permis d’éviter les problèmes du lancement et de constater que le premier téléphone utilisant le système de Google (Android) ne proposait pas non plus d’enregistrement vidéo en standard. Je vois bien que le contrôle d’Apple correspond à une politique fortement liée aux relations avec les opérateurs et à la qualité globale de l’offre. Mais, je suis clairement intéressé par l’approche plus ouverte de Google. Donc, je n’exclus pas d’étudier de près un prochain téléphone sous Android s’il permet d’enregistrer de la vidéo. L’intégration des services Google y serait plus fine, mais d’autres questions prendraient le relais comme la synchronisation avec iTunes. En attendant, je ferai des vidéos avec mon appareil photo, en espérant que cette fonction ne tarde pas trop sur l’iPhone, tout comme Flash…

Voici l’une de mes premières photos prises (par erreur…) avec l’iPhone :

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Parcours en photo numérique

Mon exemplaire du Canon EOS 5D Mark II est commandé depuis longtemps… Alors en attendant la livraison dans quelques semaines, voici un petit tour des appareils photo numériques que j’ai utilisés jusqu’alors. Je vais suivre la même approche que pour mon parcours en téléphonie mobile. C’est-à-dire : une liste avec quelques souvenirs. Cette fois-ci, je vais aussi préciser le contexte quand il s’agira d’appareils que je n’ai pas gardés (en général pour des tests de deux semaines).

 

De 1990 à 2000 :
  • appareil photo d’environ 1 m³ que j’avais construit au tout début des années 90 à partir d’une caméra de surveillance, d’une carte d’acquisition (DGI-1+), d’un PC, d’un pilote que j’avais développé en assembleur et d’un logiciel de pilotage (les photos faisaient 256 sur 255 pixels en 64 niveaux de gris) ;
  • Apple QuickTake 150 (utilisé pour un travail sur la ville de Noyon, si simple mais aussi tellement limité) ;
  • Fujifilm MX-500 (un rendu très correct pour un compact numérique de cette époque).

 

De 2000 à 2004 (pour des tests) :

  • Reflex :
    • Canon EOS-1Ds (11 MP sur un capteur 24/36 dans un boîtier exemplaire en 2002, mais une ergonomie un peu dure et un prix énorme),
    • Fujifilm FinePix S2 Pro (attirant sur le papier, j’ai été déçu par plusieurs problèmes de rendu),
    • Olympus E10 (visée reflex, mais objectif non interchangeable, rendu correct, mais appareil trop lent),
    • Sigma SD9 (une netteté impressionnante, mais peu de pixels, des problèmes de rendus, un autofocus trop limité, etc.) ;
  • Bridges :
    • Nikon CoolPix 5700 (rendu agréable et gros zoom, mais autofocus trop lent et autonomie beaucoup trop faible),
    • Sony DSC-F707 (boîtier solide et grande autonomie, mais quelques problèmes de rendu),
    • Sony DSC-F717 (rendu en progrès, mais toujours pas de format RAW) ;
  • Compacts :
    • Canon PowerShot A60 (une affaire, mais un boîtier trop fragile),
    • Canon PowerShot A95 (une affaire plus solide, donc une très bonne affaire),
    • Canon PowerShot G2 (prometteur, mais rendu brouillon),
    • Canon PowerShot G3 (un excellent compact pour l’époque, permettant même le RAW),
    • Casio QV4000 (pas cher, mais rendu trop mou et trop bruité),
    • Olympus C-3020 Zoom (rendu propre, mais réglages trop limités),
    • Olympus C-5050 Zoom (complet avec même le RAW, mais boîtier trop lent et rendu trop marqué) ;
  • Ultracompact :
    • Digital Dream Espion Xtra (mauvaise qualité générale, un gadget).

 

De 2000 à 2004 (pour mon propre usage) :

  • Nikon D100 (c’était pour moi la redécouverte du reflex en 2002, le D100 a été un fantastique compagnon de route, juste trop lent en RAW) ;
  • Sony CyberShot DSC-U10 (un ultracompact qui m’a été très utile avant que les téléphones n’intègrent la photo).

 

Depuis 2005 (pour des tests) :
  • Canon 350D (un rapport qualité/prix impressionnant) ;
  • Canon 400D (encore très à l’aise aujourd’hui) ;
  • Nikon D50 (solide et pas cher, permet encore de travailler en RAW à 6 MP) ;
  • Nikon D80 (sérieux, toujours très pertinent) ;
  • Nikon D200 (un appareil à la construction splendide que je n’ai pas acheté, au profit du 5D).
Depuis 2005 (pour mon propre usage) :
  • Canon EOS 5D (je l’avais choisi pour son grand capteur, sa faible profondeur de champ, ses hautes sensibilités, sa dynamique, je n’ai pas été déçu et le 5D va continuer à m’accompagner, comme second boîtier).

Bientôt :

  • Canon EOS 5D Mark II (j’ai hâte de tester ses hautes sensibilités et son mode vidéo).

 

Mise à jour (août 2009) : j’utilise donc maintenant un Canon EOS 5D Mark II et j’ai par ailleurs testé les Canon EOS 1000D et 500D dont j’ai acheté des exemplaires pour mes étudiants.
Mise à jour (2010) : le Canon EOS 550D m’accompagnera comme second appareil pour la vidéo.
Mise à jour (2012) : le Canon EOS 5D Mark III devient mon appareil principal.

 

Voici une photo que j’ai prise avec un Apple QuickTake 150 datant de 1995 à l’occasion d’un travail sur la ville de Noyon :
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Ma pratique des modes en ligne des jeux vidéo

Après une période de sessions de jeu en réseau local chez des amis au début des années 90, j'ai naturellement été amené à tester quelques jeux en ligne sur PC. Mais comme je joue surtout sur console, c'est sur la Dreamcast et son modem à 33,6 Kb/s que j'ai vraiment exploré divers types de jeux en ligne. J'ai notamment de grands souvenirs de ChuChu Rocket! et de Phantasy Star Online. L'idée était multiple : trouver d'autres joueurs et vivre ce type d'expérience à distance, mais aussi entrer virtuellement en contact avec d'autres personnes pour le cas de Phantasy Star Online. Ensuite, comme je participais à la création d'un studio de développement de jeu de sport multijoueur sur le Web, j'ai constaté de l'intérieur la différence de dynamique entre une intelligence artificielle d'un jeu et une communauté de joueurs. À l'arrivée de la carte réseau de la PlayStation 2, j'ai surtout utilisé les modes en ligne pour les jeux de course. Au début, c'était juste pour essayer. Et par la suite, j'y allais avec un objectif précis : rencontrer des joueurs expérimentés. Le jeu contre la console est généralement prévisible en terme de difficulté. D'où un double intérêt du jeu en ligne dans ce contexte : des concurrents aux niveaux très variés et la possibilité de trouver des joueurs particulièrement doués. Aujourd'hui, j'ai la même approche sur PS3 avec le même genre de jeux. Je commence par exemple à jouer à Pure en ligne et je me rends clairement compte que je n'ai pas assez d'heures de jeu derrière moi. Reste une dimension qui j'espère s'étendra à ma pratique des jeux en ligne : la matérialisation des relations virtuelles, comme cela peut se produire avec le Web. En effet, je n'ai pas encore rencontré physiquement une personne que j'aurais connue en jouant en ligne. Mais cela devrait rapidement évoluer avec l'élargissement du public des jeux vidéo et les nouvelles plates-formes de jeu mettant en avant les relations entre les joueurs.

Voici une copie d'écran de mes premiers pas dans Phantasy Star Online (prise en 2001 à l'occasion de la rédaction de mon premier livre sur les jeux vidéo) :

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