Quelques photos sélectionnées pour une exposition

Des étudiants ont organisé à Compiègne une exposition de photos sur le thème de l’éphémère et j’ai été invité à proposer mes images. Voici donc ma sélection ainsi que le texte accompagnant les photos.

Cette sélection de photos se base sur une série que j’ai réalisée entre 2003 et 2005. Il s’agissait d’une démarche esthétique : représenter avec des photos certaines de mes sensations visuelles. Le temps de ces sensations – ponctuelles – s’est traduit sur le plan technique avec des poses un peu longues. C’est pourquoi j’avais intitulé cette série : Deux secondes. Voici quelques-unes de ces photos, accompagnées par d’autres, plus récentes, qui correspondent à la même démarche. Pour chaque photo, j’ai fait plusieurs prises de vues. Mais j’ai toujours gardé la première. C’est à chaque fois celle qui a figé la sensation visuelle. Même si les suivantes pouvaient me sembler plus réussies techniquement et esthétiquement, elles s’éloignaient forcément de la référence posée par la première. Aujourd’hui, pour ce type de photo, je double simplement par sécurité. Concernant les traitements, il n’y en a presque pas. Parfois un léger recadrage, parfois un réglage des couleurs ou du contraste. Finalement, le sujet de toutes ces photos se dégage assez simplement : la lumière.

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Date : 19/12/2003

Lieu : Départementale 104

Sujet : Lumière des phares et dernières lueurs du jour dans les nuages

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Date : 02/11/2007

Lieu : Parc Algonquin (Canada)

Sujet : Lumière de fin de journée rasant un cours d’eau

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Date : 09/04/2005

Lieu : Forêt autour de Pierrefonds

Sujet : Le ciel et des nuages obscurcis par des branches d’arbres

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Date : 03/04/2003

Lieu : Autoroute A1

Sujet : Lumières d’une ambulance à l’arrêt

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Date : 08/06/2007

Lieu : Anglet

Sujet : Le soleil et ses reflets sur l’océan

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Date : 19/04/2003

Lieu : Forêt autour de Pierrefonds

Sujet : Troncs d’arbres lumineux

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Date : 13/07/2003

Lieu : Discothèque Le Diam’s (route de Soissons)

Sujet : Lumières de la piste de danse

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Date : 12/07/2005

Lieu : Pyrénées

Sujet : Éclats de lumière sur l’eau d’un torrent

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Sélection d’applications pour iPhone, iPod Touch et iPad

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Nous sommes à un moment clé pour iPhone OS qui vient justement d’être renommé iOS : sortie récente de l’iPad et arrivée imminente de l’iPhone 4 ainsi que de la version 4 du système. En 2008, j’avais fait une petite sélection d’applications (principalement gratuites). Alors aujourd’hui, je profite de ce moment clé pour la revoir, presque complètement. Cette sélection correspond aux applications que j’utilise (donc les meilleures pour moi) ou que j’étudie de près (par exemple quelques applications musicales que je n’utilise pas forcément).

Note 1 : cette sélection est aussi basée sur le fait que le nombre d’icônes est limité, je n’ai donc pas gardé certaines applications correspondant à des services accessibles vie un navigateur Web (ex. : MySpace Mobile). Note 2 : cette sélection n’inclue pas d’applications conçues spécifiquement pour iPad (j’en parlerai peut-être plus tard). Note 3 : cette sélection ne comporte pas d’applications nécessitant le jailbreak de l’appareil.

Médias
  • Byline (3,99 € ou gratuit) : lecteur de fils RSS avec stockage des pages complètes en local
  • Instapaper Pro (3,99 € ou gratuit) : lecteur hors ligne de pages Web
  • Echofon Pro for Twitter (3,99 € ou gratuit) : client Twitter proposant notamment les notifications et la synchronisation avec les versions Mac et Firefox
  • Facebook (gratuit) : version iOS de Facebook.com
  • Le Monde.fr (gratuit) : version iOS de LeMonde.fr
  • myRadios (0,79 €) : radio Internet proposant notamment un navigateur Web pour surfer en écoutant la radio
  • Papers (11,99 €) : gestion d’articles (recherche, lecture, etc.) proposant la synchronisation avec la version Mac
  • Stanza (gratuit) : lecteur de livres
  • Ave!Comics (0,79 €) : lecteur de bandes dessinées
  • AlloCiné (gratuit) : version iOS de AlloCine.com

Communication, Web et quotidien
  • PushGmail (1,59 €) : notifications pour Gmail
  • BeejiveIM (7,99 €) : messagerie instantanée multiservice (Google Talk, MSN, Facebook, etc.) avec notifications
  • WhatsApp Messenger (0,79 €) : échange de messages courts par notification
  • Skype (gratuit) : téléphonie
  • Opera Mini (gratuit) : navigateur Web envoyant les pages en version allégée (utile sans 3G)
  • Google Mobile App (gratuit) : recherche sur le Web (notamment avec reconnaissance vocale) et accès aux applications mobiles de Google
  • WeatherPro (2,99 €) : météo (précise) à sept jours
  • Calengoo (5,49 €) : calendrier qui se synchronise avec Google Calendar (avec une vue de la semaine que l’iPhone ne propose pas)
  • CongésFêtes (0,79 € ou gratuit) : jours fériés, fêtes et vacances scolaires

Notes
  • Notespark (3,99 €) : éditeur de notes proposant la synchronisation avec une version Web
  • Zenbe Lists (2,39 €) : gestionnaire simple de listes proposant la synchronisation avec une version Web
  • NoteMaster (2,99 € ou gratuit) : éditeur de texte avec un peu de mise en forme et l’inclusion d’images (synchronisation avec Google Docs)
  • Quickoffice Connect Mobile Suite (7,99 €) : traitement de texte et éditeur de feuilles de calcul compatible avec Word et Excel (accès aux documents stockés sur plusieurs services comme Google Docs et MobileMe
  • Outliner (3,99 €) : éditeur de notes structurées proposant la synchronisation avec une version Web
  • YouNote (2,39 € ou gratuit) : éditeur de notes de différentes natures (texte, son, photo, dessin, page Web) avec possibilité de regroupement
  • Synotes (1,59 €) : éditeur de notes proposant la synchronisation avec une version Web
  • Evernote (gratuit) : éditeur de notes (texte, son, photo) proposant la synchronisation avec les autres versions (Web, Mac OS X, Windows)

Santé
  • Sleep Cycle (0,79 €) : enregistreur de mouvement pendant le sommeil pour un réveil à un moment pertinent
  • runtastic Pro (4,99 € ou gratuit) : enregistreur d’activité sportive (très pratique pour la course à pied) avec statistiques, carte, graphiques, boussole, contrôle de la musique et synchronisation avec un site Web
  • quickpillow (0,79 €) : optimisation des siestes pour ne pas tomber en sommeil profond
  • SoundCurtain (2,99 €) : générateur de son pour couvrir les bruits ambiants
  • uHearFr (gratuit) : tests auditifs
  • Audiometry (2,39 €) : test auditif
  • Acuity (gratuit) : tests visuels
  • Urgences (gratuit) : appels d’urgence et numéros utiles
  • Soins et Secours (2,39 €) : informations sur les soins médicaux et les premiers secours
  • Tendance santé (gratuit) : localisation d’activités médicales et informations sur les maladies et les médicaments

Utilitaires
  • WiFi Plus (1,59 €) : localisation de point d’accès Wi-Fi
  • Orange spot’Finder (gratuit) : localisation de point d’accès Wi-Fi Orange
  • iNeufWiFi (0,79 €) : connexion aux réseaux NeufWiFi
  • FreeWifi Connect (gratuit) : connexion aux réseaux NeufWiFi FreeWifi
  • ezShare Pro (12,99 € ou gratuit) : accès aux fichiers distants
  • Remote (gratuit) : télécommande pour iTunes
  • iTeleport (19,99 €) : client VNC
  • TouchTerm SSH (2,99 € ou 6,99 €) : client SSH
  • GoodReader (0,79 € ou gratuit) : lecteur de documents
  • Speedtest (gratuit) : test de vitesse de connexion
  • AppBox Pro (0,79 €) : nombreux utilitaires (convertisseur de devises, convertisseur d’unités, inclinomètre, lampe de poche, etc.)
  • Rangefinder (1,59 €) : mesure de distance avec l’appareil photo
  • GraphiX48 (gratuit) : émulateur de la calculatrice HP 48G (permet de jouer au démineur…)
  • AJA DataCalc (gratuit) : donne le débit et la taille d’une vidéo en fonction de sa durée et de son codec
  • iRobin (0,79 €) : lecteur de code QR
  • DomainApp (gratuit) : donne la disponibilité d’un nom de domaine pour plusieurs extensions
  • PageCapture (gratuit) : enregistre une page Web sous forme d’image

Déplacements
  • Voyages-sncf.fr (gratuit) : horaires et réservation de billets de train
  • RATP Premium (0,79 € ou gratuit) : itinéraires en transports en commun à Paris
  • Métro Paris (0,79 €) : itinéraires en métro à Paris (avec une fonction de réalité augmentée)
  • MetrO (gratuit) : itinéraires en transports en commun dans plus de 400 villes dans le monde
  • ViaMichelin Trafic France (gratuit) : information sur le trafic routier en France
  • PanameTraffic (gratuit) : information sur le trafic routier en Île-de-France
  • eklaireur (4,99 €) : avertisseur de radar, incident, bouchon et travaux
  • TomTom Europe (79,99 € ou 49,99 € pour la France) : navigation GPS (avec accès au service HD Traffic pour gérer les embouteillages)
  • Navmii GPS Live France (3,99 €) : navigation GPS (trouve parfois des rues non disponibles avec l’application TomTom)
  • Hotel ! (gratuit) : recherche et réservation d’hôtel
  • Locly (gratuit) : localisation d’informations sur le lieu où l’on est (notamment : photos sur Flickr et articles sur Wikipedia)
  • Dismoioù (gratuit) : localisation des services proches de l’endroit où l’on est
  • PagesJaunes (gratuit) : pages jaunes, pages blanches et annuaire inversé
  • Ski Montagne (0,79 €) : informations sur certaines stations de ski (météo, pistes, webcams, etc.)
  • SkyVoyager (11,99 €) : carte du ciel

Anglais et français
  • Lonely Planet Guide de conversation anglais (2,99 €) : exemple de phrases pour diverses situations (avec prononciation)
  • SlovoEd Deluxe French <-> English Dictionary (19,99 €) : dictionnaire français-anglais très détaillé et proposant la prononciation de nombreux mots
  • Pointer Cards (0,79 €) : mots courants dans les déplacements, représentés graphiquement et prononcés dans 11 langues
  • Antidote (15,99 €) : dix dictionnaires et dix guides pour la langue française (notamment : définitions, synonymes, conjugaison, étymologie)
 

Musique
  • Spotify (gratuit) : écoute de musique, avec ou sans téléchargement
  • Monle (7,99 €) : enregistreur et séquenceur (quatre pistes)
  • FourTrack (7,99 €) : enregistreur (quatre pistes)
  • 8Bitone+ Micro Composer (2,39 €) : synthétiseur et séquenceur avec des sons typiques des années 80
  • NESynth (1,59 €) : synthétiseur et séquenceur avec des sons typiques des années 80
  • Beats (1,59 €) : compteur de battements par minute, métronome et aide au mixage de gammes
  • Pocket Piano Song Universe (2,39 € ou gratuit) : piano avec fonction indiquant les notes à jouer pour apprendre certains morceaux et enregistrement
  • Pianochords (1,59 €) : accords au piano
  • Octavian (2,39 €) : gammes et accords au piano
  • Guitar Lab (0,79 €) : ressources pédagogiques (vidéos, tablatures, textes) sur différents styles à la guitare
  • GuitarToolkit (7,99 € ou 4,99 €) : accordeur, gammes, métronome et accords à la guitare
  • TabToolkit (7,99 €) : lecteur de tablatures
  • PolyTune (7,99 €) : accordeur de guitare permettant de jouer toutes les cordes en même temps
  • iShred (3,99 € ou gratuit) : guitare (accords ou notes) avec application d’effets et enregistrement
  • Drum Meister (1,59 € ou gratuit) : batterie avec enregistrement
  • FingerBeat (3,99 €) : échantillonneur et séquenceur
  • ZOOZbeat (gratuit, sûrement temporairement, il restera de toute façon une version gratuite) : création musicale plutôt visuelle avec différents instruments
  • VoiceBand (2,39 €) : création musicale avec différents instruments simplement en les chantant
  • WhatKey (1,59 €) : détermine la gamme d’un morceau de musique en utilisant le micro 
  • SoundHound (3,99 € ou gratuit) : reconnaît un morceau de musique en utilisant le micro
  • jmKajdan (gratuit) : pour écouter le guitariste Jean-Michel Kajdan et être tenu au courant de son actualité
  • Remix David Bowie – Space Oddity (1,59 €) : pour écouter cette chanson en refaisant le mixage

Image
  • Postino (gratuit) : envoi de cartes postales depuis les USA
  • Popcarte (gratuit) : envoi de cartes postales depuis la France
  • Postman (2,39 €) : envoi de cartes virtuelles
  • C@rtes d’anniversaire (1,59 €) : envoi de cartes virtuelles (anniversaires)
  • ImageTouch (1,59 €) : collage de photos
  • Multi-Photo Email (0,79 €) : envoi de photos par e-mail avec option de réduction
  • PhotoForge (2,39 €) : traitement de photos
  • Photogene (1,59 €) : traitement de photos
  • AutoStich Panorama (2,39 €) : photo panoramique par assemblage
  • Video Panorama (1,59 €) : photo panoramique à partir d’une vidéo
  • ToonPAINT (1,59 €) : traitement de type bande dessinée pour les photos
  • StripeCam (0,79 €) : effets graphiques à partir d’une photo
  • addLib (2,39 €) : effets graphiques et typographiques à partir d’une photo
  • Glowing Art (gratuit, sûrement temporairement, il restera de toute façon une version gratuite) : dessin avec de la lumière
  • TypeDrawing (1,59 €) : dessin avec du texte
  • Brushes (3,99 €) : dessin au pinceau
  • DotEDITOR (2,99 €) : éditeur d’icône
  • Avatar Creator 2 (0,79 €) : création d’avatar (visage stylisé)
  • TravelPad (1,59 €) : carnet de voyage à partir de photos avec carte montrant le parcours et notes
  • Trip Journal (0,79 €) : journal de voyage à écrire au fur et à mesure (photos, notes et points de passages positionnés sur une carte qui montre le chemin)
  • DSLRRemote (15,99 € ou 1,59 €) : télécommande pour appareil photo de type reflex numérique
  • BlueCam PRO for iPhone (0,79 €) : appareil photo avec des fonctions comme un retardateur, un mode de stabilisation, etc.
  • Slow Shutter Cam (1,59 €) : appareil photo spécialisé pour les poses longues
  • IHorizon (gratuit) : appareil photo avec affichage de l’inclinaison
  • DocScanner (4,99 €) : scanner avec recadrage/traitements automatiques, sortie des documents en PDF multipage et reconnaissance de caractères
  • Sketchpad (11,99 €) : dessin vectoriel

Vidéo

Jeux
  • Dark Nebula Episode 1 (0,79 €) : faire avancer une bille dans un environnement futuriste, vue de dessus et contrôle avec l’accéléromètre (excellent !)
  • Rolando (2,39 € ou gratuit) : amener vers la sortie des personnages qui roulent dans un environnement de plates-formes colorées dont certaines manipulables, vue de côté et contrôle à l’accéléromètre et aux doigts (excellent !)
  • Soosiz (1,59 €) : amener un personnage vers la sortie dans un environnement où chaque plate-forme/planète dispose de sa propre gravité, vue de côté et contrôle avec une manette virtuelle (excellent !)
  • Eliss (3,99 € ou gratuit) : organiser l’univers…
  • StoneLoops! of Jurassica (actuellement indisponible) : créer des regroupements par couleur à partir de billes colorées qui avancent sur un chemin
  • Crayon Physics Deluxe (3,99 €) : dessiner les éléments qui manquent pour qu’une bille rejoigne une étoile
  • Tours de singes (0,79 €) : construire une structure permettant à des singes de traverser le niveau en mangeant des bananes
  • PocketBall (0,79 € ou gratuit) : construire une structure permettant à des balles de tomber dans les boîtes correspondant à leur couleur
  • Geared (2,39 € ou gratuit) : agencer des engrenages pour que tous ceux du niveau tournent
  • ColorBlind (1,59 € ou gratuit) : faire passer des rubans par des points de leur couleur
  • LinkLines (0,79 €) : déplacer des billes colorées pour les regrouper par quatre horizontalement, verticalement ou en diagonale
  • Elementz (1,59 €) : inverser horizontalement ou verticalement des billes colorées pour les regrouper par trois horizontalement ou verticalement
  • Traffic Jam 2 (actuellement indisponible) : faire sortir des véhicules bloqués sur un parc de stationnement
  • Jet Car Stunts (1,59 € ou gratuit) : faire en voiture un certain nombre de tours d’un circuit constitué de plates-formes
  • Pinball Fantasies (4,99 €) : flipper
  • Commodore 64 (3,99 €) : émulateur de Commodore 64 permettant par exemple de jouer à Nebulus

Le jeu Soosiz sur iPhone et le plaisir de la maîtrise d’un système

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Quand Soosiz est sorti sur iPhone, je ne l'ai pas testé. La description et les copies d'écrans me laissaient imaginer un jeu peut-être trop simple. Et puis, récemment, j'ai remarqué qu'il était très apprécié. Alors je l'ai téléchargé et j'ai commencé à jouer à ce jeu de plate-forme, pour voir, tranquillement…

J'ai d'abord apprécié la maniabilité. Ensuite, la progression dans le jeu m'a permis d'entrer davantage dans la spécificité du gameplay de ce jeu : chaque plate-forme a sa propre gravité. À partir du niveau 2 du deuxième monde, les niveaux permettent vraiment d'en profiter : ils sont plus élaborés, on fait de grands sauts, on débloque des passages, etc. À ce moment-là, on maîtrise un système différent de la physique que l'on connaît sur Terre et l'on peut y prendre beaucoup de plaisir.

Pour moi, Soosiz rejoint donc des jeux que j'apprécie particulièrement sur iPhone comme Dark Nebula et Rolando.

iPhone 3GS ou Canon EOS 5D Mark II ? Rassemblement de traces ou recherche esthétique ?

Je me baladais dans la forêt autour de chez moi… Et là, stupeur : je n’avais pas pris mon appareil photo ! D’où le dilemme suivant : faire demi-tour pour aller le chercher ou continuer avec mon iPhone 3GS ? Argument pour la première possibilité : la nuit tombait. Argument pour la seconde possibilité : l’iPhone 3GS m’avait déjà surpris en basse lumière (un exemple et puis un autre). Finalement, j’ai poursuivi mon chemin. J’étais à Pierrefonds. J’ai fait le tour du château.

Je mets ici quatre des dix photos que j’ai prises (sans retouches). Bien sûr, je n’ai eu accès à aucun réglage et j’ai dû me contenter d’une focale fixe. Évidemment, la qualité des images n’a rien à voir avec celles que produit mon Canon EOS 5D Mark II (surtout dans ces conditions de faible luminosité où une grande sensibilité et une grande dynamique sont des atouts de taille). Mais, je n’avais pas le poids du reflex et l’iPhone 3GS a pleinement rempli son rôle de bloc-notes photo.

J’étais moins dans la recherche esthétique, plus dans le rassemblement de traces. Donc, c’était différent, intéressant. Toutefois, je garderai l’expérience en mémoire notamment pour ne pas oublier mon appareil photo la prochaine fois !

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Pinball Fantasies sur iPhone, PSP ou PS3 ?

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Pinball Fantasies est un jeu vidéo de flipper auquel j’ai beaucoup joué dans les années 90. Quand il est sorti sur iPhone cet été, je me suis inévitablement replongé dedans. En particulier pour la première table : Party Land, que je connaissais encore par cœur. J’y ai finalement beaucoup rejoué, motivé par la qualité de cette nouvelle version (avec son mode vertical) et par l’obtention des Happy Hour et Mega Laugh… Néanmoins, l’utilisation de l’écran tactile pour commander un flipper virtuel ne m’a pas vraiment convaincu (même après plusieurs heures de pratique).

Aujourd’hui, j’ai joué à Pinball Fantasies sur PSP et PS3. Une nouvelle version est sortie il y a quelques semaines pour PSP et elle est maintenant jouable sur PS3 via un procédé d’émulation. Sur PSP, on retrouve le mode vertical. Comme l’écran n’est pas assez large, il y a un léger défilement horizontal mais cela n’est pas véritablement gênant puisque c’est automatique. Par contre, un point pose problème : la rémanence de l’écran. Je dispose du tout premier modèle de PSP sorti en France et les zones sombres laissent des traces qui rendent le jeu difficilement lisible. Dommage, car le contrôle avec les boutons de la PSP m’ont tout de suite donné plus de précision.

Je me suis donc tourné vers la version PS3 ! Mon téléviseur n’a aucun souci de rémanence et la manette de la PS3 possède des boutons particulièrement pratiques pour commander un flipper virtuel, mais… Évidemment, les pixels sont énormes (la qualité d’émulation au niveau affichage n’est d’ailleurs vraiment pas propre) et il faut dire au revoir au mode vertical (à moins de s’amuser à faire tourner le téléviseur). Alors voilà, je me demande ce que donnerait une version Nintendo DS, avec un affichage vertical (grâce aux deux écrans) et des boutons physiques… Et pourquoi pas une version entièrement physique : un flipper virtuel qui deviendrait réel !

En attendant, je vais rester sur la version iPhone car elle a notamment l’avantage d’être toujours à portée de main. Mais le tour de ces trois versions me met une nouvelle fois face à trois sujets liés aux portages actuels de jeux vidéo :
  • Dans quelle mesure un écran tactile peut remplacer complètement des boutons physiques ? Mr. Driller sur iPhone est un autre exemple intéressant à étudier sur ce plan.
  • Comment gérer une zone graphique de taille différente (et un affichage moins rapide) ? Si elle est trop petite, ajouter un défilement ou adapter les graphismes ?
  • Quel est le degré de fidélité de l’émulation si elle est mise en œuvre ? Notamment en ce concerne l’esthétique du rendu visuel.
Le portage de jeux vidéo et l’émulation sont effectivement d’une grande complexité. On pourrait continuer à étendre la liste assez longuement, par exemple avec les jeux en ligne. Autre exemple : comment retranscrire la profondeur d’un gameplay ? Ce qu’aucun portage de Shinobi n’a réussi, contrairement à l’émulation… Oui, il fallait bien que je place Shinobi avant la fin 😉

Canon EOS 5D Mark II : récapitulatif

Étant donné que j’ai éparpillé quelques écrits sur le Canon EOS 5D Mark II à différents endroits, voici un petit récapitulatif :
Et avec Benoît Marchal dans le podcast Déclencheur :
Voici aussi quelques secondes de vidéo qui illustrent l’un des atouts majeurs d’un grand capteur : la faible profondeur de champ.

Et un exemple de vidéo tournée en basse lumière depuis la grande roue de Lille.

L’iPhone 3G S : l’aboutissement après deux révolutions

Je n’ai pas acheté le premier iPhone, tout simplement parce qu’au moment de sa sortie, j’avais un téléphone correspondant davantage à mes usages (en l’occurrence un Nokia E61i). Alors, j’ai emprunté ceux de quelques amis pour prendre part à la révolution que l’iPhone représentait en termes d’interface homme/machine…

Quand l’iPhone 3G est arrivé, j’ai commencé par attendre pour pas mal de raisons, notamment : il n’y avait toujours pas de fonction d’enregistrement vidéo sur ce modèle, les téléphones Android s’annonçaient prometteurs et par ailleurs, mon Nokia tenait toujours la route. Mais, le premier téléphone Android n’enregistrait pas de vidéo et le nombre d’applications pour iPhone augmentait de manière fulgurante. Alors, j’ai arrêté d’attendre et je suis passé du Nokia E61i à l’iPhone 3G. Pour résoudre le problème de la vidéo, je me suis tourné vers un appareil complémentaire, un Sony Cyber-shot DSC-T500. Je passe sur les histoires de jailbreak

Finalement, l’enregistrement vidéo est apparu de manière officielle sur l’iPhone avec le modèle 3G S. S pour speed, ce modèle est effectivement bien plus rapide, mais outre la vidéo, il propose beaucoup de nouveautés qui en font pour moi un aboutissement, c’est-à-dire l’iPhone que j’attendais (pour reprendre un slogan lié au modèle précédent) et j’ai donc rapidement demandé ce nouveau téléphone à mon opérateur.

Première révolution : l’interface tactile de l’iPhone

Les écrans tactiles sont déjà assez anciens à l’échelle de l’histoire de l’informatique. Citons d’une part les écrans plutôt larges et souvent fixes : bornes multimédia et guichets électroniques. Mentionnons d’autre part les écrans plus petits et souvent mobiles : ordinateurs de poche, assistants personnels électroniques (PDA), téléphones, etc. D’un côté, nous avons sur une large surface une application (par exemple pour payer du carburant) avec de gros boutons permettant une utilisation au doigt. Et de l’autre, nous avons sur une petite surface un système et de multiples applications avec des éléments graphiques nécessitant généralement l’utilisation d’un stylet.

L’iPhone se place dans la deuxième catégorie : un petit écran mobile avec de nombreuses applications. Mais Apple ne fournit pas de stylet. Et Apple a donc dû repenser entièrement les interactions homme/machine. L’interface graphique de l’iPhone s’utilise entièrement avec l’imprécision du doigt. Je trouve ce travail exceptionnel. On ne le remarque pas forcément face à l’attrait des interactions multipoint.

Deuxième révolution : l’App Store à l’heure de l’iPhone 3G

Au départ, l’iPhone était vendu avec quelques applications et Apple encourageait les développeurs à réaliser des applications Web adaptées pour ce téléphone. Mais la demande d’un kit de développement (SDK) pour programmer des applications natives était forte. Un jour, ce SDK a enfin été disponible. Avec en plus un modèle de distribution qui a bouleversé à nouveau le monde de la téléphonie :l’App Store, un magasin d’applications (gratuites et payantes) intégré au logiciel iTunes (sur Mac et PC, ce qui garantit un nombre important de clients potentiels).

Le déluge d’applications n’a pas tardé. Il y en a eu pour tous les goûts. Un exemple de type d’application très populaire : les clients pour le service de microblogging Twitter. Donc, même si le nouvel iPhone de cette époque-là (l’iPhone 3G) ne comblait pas tous les retards (il était 3G et avait une puce GPS, mais il manquait par exemple l’enregistrement vidéo et les MMS), il devenait très largement extensible et, comme le disait Apple, on trouvait (presque) une application pour chaque besoin. C’est aussi le moment où l’iPhone est devenu une nouvelle console de jeu portable avec des jeux originaux d’une qualité rare comme Rolando ou des jeux en 3D assez étonnants au niveau de leur réalisation comme Ferrari GT Evolution.

L’aboutissement avec l’iPhone 3G S

Il y a quelques semaines, l’iPhone 3G S est sorti… Ce modèle représente à mon avis un véritable aboutissement : une interface tactile exemplaire, un modèle efficace de distribution des applications et une richesse technologique et fonctionnelle affirmée. Ainsi, l’iPhone 3G S est l’instrument de travail et de loisir que j’attendais depuis… Aller, disons une bonne vingtaine d’années ! C’est aussi une nouvelle illustration convaincante de convergence numérique, même si le côté logiciel de cette question mériterait encore d’importantes explorations.

L’iPhone 3G S, c’est en apparence un iPhone 3G. Mais les améliorations sont nombreuses. Il y a en particulier : une autonomie en progrès, une vitesse grandement accrue (grâce à un microprocesseur plus rapide et deux fois plus de mémoire), l’enregistrement vidéo (enfin !), une boussole intégrée, un écran peu sensible aux traces de doigts, un meilleur haut-parleur (moins de saturation), un contrôle du volume sur le micro des écouteurs, un contrôle vocal de certaines fonctionnalités. Il y a aussi les nouveautés de la version 3 du système : le copier/coller (enfin !), les MMS, la fonction modem, la recherche dans les données du téléphone, etc. Et même : un système de notification permettant de contourner en partie l’impossibilité de faire tourner une application tierce en tâche de fond (en partie puisque cela ne permet par exemple pas d’écouter la radio en utilisant une autre application).

Évidemment, il manque toujours certaines fonctions que l’on trouve ailleurs comme la visioconférence, mais je ne l’utilisais pas avec mon Nokia E61i et j’aurais d’autres requêtes : permettre à une application de tourner en tâche de fond (ça me plairait en particulier pour écouter la radio), avoir une fonction de recherche dans le texte, revenir à un rendu des couleurs plus neutre et retrouver le niveau de réception de l’iPhone 3G. Alors voilà, à part quelques détails, j’ai dans la poche un outil qui me convient particulièrement bien. Par contre, je n’ai toujours d’opérateur dont je serais vraiment satisfait

Un nouveau coup de maître d’Apple

Terminons, là encore en trois temps, par ce qui fait de l’iPhone un nouveau coup de maître d’Apple (après l’Apple II, le Mac, l’iPod, etc.) :
  1. Un modèle d’interface tactile qui a redynamisé le marché de la téléphonie (nombreux sont les constructeurs qui ont proposé des interfaces tactiles sans stylet suite à la sortie de l’iPhone, même RIM avec le BlackBerry Storm).
  2. Un modèle de distribution efficace des applications (tellement efficace que l’on voit mal aujourd’hui comment les concurrents pourraient rapidement revenir à la hauteur d’Apple, notamment en nombre d’applications disponibles).
  3. Un téléphone maintenant abouti (on peut considérer que les téléphones aux fiches techniques bien plus fournies s’adressent plutôt à des niches, par exemple à ceux qui veulent tourner des vidéos en haute définition).

En illustration deux vidéos prises avec mon iPhone 3G S.

Mon/mes choix parmi les clients Twitter pour iPhone et Mac OS X

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Le nombre de clients Twitter pour iPhone est assez impressionnant : des dizaines. Voici un petit résumé de mes passages d’un client Twitter à un autre, sur iPhone et sur mon ordinateur. Ce petit résumé sera suivi d’un point sur les fonctions importantes pour moi, pour la consultation d’une part, et pour la rédaction d’autre part.

Comme j’utilisais Twitterrific sur mon ordinateur, j’ai commencé par Twitterrific aussi sur iPhone. C’était assez agréable : très simple et élégant. À ce moment-là, j’avais essayé d’autres clients Twitter, par exemple TwitterFon, mais sans être vraiment convaincu. Jusqu’au jour où je suis passé à Tweetie, une application dotée de nombreuses fonctions et d’une interface vraiment efficace. Du coup, je suis aussi passé à Tweetie sur mon ordinateur, notamment pour bénéficier du suivi des conversations. C’est alors que Twitterrific a été mis à jour sur iPhone : une interface toujours simple et élégante, mais avec cette fois-ci beaucoup plus de fonctions, par exemple l’intégration du service Instapaper pour remettre la lecture de certaines pages à plus tard. La version pour ordinateur n’a par contre pas évolué en parallèle. J’aurais pu m’orienter vers des clients multicolonne comme TweetDeck ou Seesmic Desktop, mais ils ne correspondaient pas à mes usages : je n’utilisais pas vraiment leurs principaux atouts et je n’y trouvais pas des fonctions importantes pour moi. Alors je suis resté sur Tweetie, et j’y suis encore, sur mon ordinateur. Sur iPhone, j’ai continué à tester pas mal de clients Twitter comme Nambu et Reportage. Je suis même revenu vers TwitterFon qui s’était largement enrichi en fonctionnalités entre temps. Et puis l’iPhone 3G S est arrivé et Twitterlator (voir illustration) a proposé des fonctions d’enregistrement de sons et de vidéos, ce que j’ai rapidement voulu essayer. J’ai pu constater que Twitterlator proposait par ailleurs une grande richesse fonctionnelle, derrière une interface pas forcément très plaisante. Alors voilà, je me retrouve avec quatre clients Twitter sur mon iPhone : Twitterrific, Tweetie, TwitterFon Pro et Twitterlator…

Voici les fonctions que j’apprécie particulièrement dans ces applications, tout d’abord pour la consultation :
  • proposer une interface simple et élégante (Twittelator est en retrait sur ce point) ;
  • proposer un cache des tweets pour ne pas avoir les télécharger tous au lancement de l’application (Tweetie ne le fait pas) ;
  • mettre en évidence les différences entre les tweets : où l’on est cité, dont on est l’auteur, ou autres (très clair avec Tweetie) ;
  • afficher une vignette quand le tweet contient un lien vers une image (comme Twittelator) ;
  • afficher la conversation liée à un tweet (les quatre clients Twitter dont je parle le font) ;
  • marquer certains tweets pour revenir dessus facilement plus tard (très simple avec Twitterrific) ;
  • permettre l’ajout d’un lien à Instapaper avant même d’accéder au site (comme Twittelator).
Et maintenant pour la rédaction :
  • lancer la rédaction d’un tweet depuis Safari en reprenant l’URL (les quatre le font) ;
  • réduire les URL via bit.ly de manière authentifiée (comme TwitterFon Pro) ;
  • permettre la réduction des URL lors de la saisie (comme Twitterific et Twittelator) ;
  • permettre le partage de photos via TwitPic en mettant le texte du tweet comme description de l’image (ce que fait Twittelator) ;
  • permettre le partage de sons et de vidéos (comme Twittelator, à qui il manque juste la possibilité de partager un son déjà enregistré).
Pour finir, deux des fonctions qui me manquent… 1. À l’arrivée de nouveaux tweets, une notification qui utiliserait le mode push de l’iPhone. 2. Une synchronisation en continu concernant l’état des tweets (lus ou non lus, marqués ou non) entre le client Twitter sur l’iPhone et celui sur l’ordinateur.

Au fait, mon compte Twitter est ici. Et actuellement, je l’alimente principalement avec Twittelator sur iPhone et Tweetie sous Mac OS X.

Mise à jour (novembre 2009) : TwitterFon Pro est devenu Echofon Pro. Ce client Twitter est aussi disponible sur Mac et propose la synchronisation des éléments non lus. Comme cette application dispose par ailleurs de presque toutes les fonctions dont j’ai besoin, je l’ai adoptée, donc à la fois sur iPhone et sous Mac OS X. Pour les notifications sur iPhone, j’ai testé plusieurs services. J’utilise actuellement Boxcar.

Lhasa de Sela, et ce que j’aime le plus en musique

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J’ai appris aujourd’hui que le concert de Lhasa de Sela prévu le 19 octobre à l’Olympia était annulé. C’est une bien triste nouvelle… Vais-je pouvoir assister à un autre concert ?… J’ai beaucoup écouté ses deux premiers albums, avec un faible pour la chanson La Celestina (issue de La Llorona, sorti en 1998). Et en ce moment, je me régale avec le troisième album, intitulé simplement Lhasa. Cet album contient une chanson que je me passe régulièrement en boucle : Love Came Here. Il se trouve qu’elle représente de mon point de vue un certain accomplissement musical. En effet, cette chanson regroupe à elle seule l’essentiel de ce que j’aime le plus en musique.

Ce que j’aime le plus en musique… C’est la question que je me suis posée en allant retrouver Pierre Journel il y a quelques semaines. Il lançait un nouveau podcast : La Chaîne Guitare. Et il m’avait proposé en quelque sorte de lui servir de cobaye en répondant à ses questions axées sur la passion pour la guitare (voir l’interview). Finalement, je n’ai pas utilisé les notes que j’avais prises dans le train sur ce que j’aime le plus en musique, mais les voici : liberté, sensualité, mélange, personnalité, énergie et onirisme.

La liberté : comme l’air insufflé par l’esprit du jazz, comme l’anticonformisme du rock, comme l’énergie du blues. Dans Love Came Here, on la retrouve partout. Mais je pense surtout au solo de guitare, tout juste sorti de nulle part. Ce guitariste est d’ailleurs en totale liberté sur tout le morceau, jusqu’à la dernière note, presque fantomatique. Notons au passage que cette chanson ne dispose pas de refrain, une liberté de plus.

La sensualité : celle dégagée par les petites formations dont l’émotion de chaque membre est perceptible, celle de la couleur sonore d’un instrument acoustique, celle d’un album à la réalisation organique (le premier d’Adrienne Pauly par exemple), celle des morceaux d’Antonio Carlos Jobim. Love Came Here, c’est (presque) tout ça. Il y a cette contrebasse, envoûtante… Il y a la voix de Lhasa de Sela : profonde, libre, émouvante. Et puis il a le texte, l’éternité d’un amour.

Le mélange… Tiens, comme les multiples expériences musicales de DJ Zebra ! Love Came Here ne connaît pas de frontières. Lhasa de Sela et ses musiciens intègrent ce que le monde a à leur offrir. Love Came Here nous transmet cette richesse.

La personnalité : art, création… Ou plus prosaïquement : originalité, innovation… Love Came Here est pour moi une création artistique d’une grande ampleur, ne serait-ce que par cet aspect : un point de vue personnel sous une forme que je n’avais jamais entendue.

L’énergie : celle d’une guitare qui claque, comme celle d’Angus Young sur Back in Black, comme le premier album de Rage Against The Machine. Oui, Love Came Here propose aussi des accords plaqués à la guitare qui sont d’une grande puissance, sur les coups de caisse claire de la batterie. Justement, la batterie, elle relance le morceau à l’occasion du troisième couplet. On ne peut qu’être emporté.

L’onirisme : comme celui du film Dead Man (de Jim Jarmusch, avec Johnny Depp), comme celui du phrasé de David Gilmour à la guitare sur les nombreux albums de Pink Floyd, comme celui du texte de La nuit je mens chanté par Alain Bashung. Par sa simplicité et sa précision, la réalisation sonore de Love Came Here nous offre un espace particulièrement large, tout comme le jeu à la guitare solo que j’évoquais plus haut. C’est tout un monde que Lhasa de Sela nous propose d’explorer.

Pour le dire de manière plus succincte : la chanson Love Came Here constitue un lieu esthétique où je me sens extrêmement bien.

Premiers retours sur le nouveau mode vidéo avec exposition manuelle du Canon EOS 5D Mark II

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Je viens de mettre à jour mon appareil photo principal, donc un Canon EOS 5D Mark II dont j’ai déjà parlé à quelques reprises (premiers tests, nouveaux usages, configuration vidéochoixannonce). La nouveauté de cette nouvelle version (1.1.0) concerne le mode vidéo et représente un nouveau bon en avant pour cet appareil hors norme.

En effet, on peut désormais régler l’exposition manuellement. Auparavant, seulement deux fonctions liées à l’exposition étaient accessibles en mode vidéo : la correction et la mémorisation. C’était très frustrant, en particulier de ne pas pouvoir choisir l’ouverture, par exemple pour profiter au maximum des très faibles profondeurs de champ offertes par le capteur de grande taille.
Depuis aujourd’hui (après avoir fait la mise à jour), il suffit de passer en mode M, et là : la vitesse, l’ouverture et la sensibilité deviennent modifiables manuellement (même pendant l’enregistrement). La vitesse : de 1/30 de seconde à 1/4 000. L’ouverture : selon l’objectif, par palier de 1/3. Et la sensibilité : elle n’est plus limitée à 3 200 ISO, on a la possibilité de monter à 12 800 ISO !

Déjà, là, on se dit que les perspectives sont immenses : contrôle manuel de l’exposition, sensibilité très élevée… Et puis on peut se dire qu’un mode semi-automatique serait tout de même pratique dans certains cas. Donc, un mode priorité à l’ouverture ou un mode priorité à la vitesse comme il y en a sur les camescopes professionnels de la marque.
Alors c’est la grosse découverte de cette mise à jour : elle offre la possibilité, tout en spécifiant manuellement la vitesse et l’ouverture, de demander une sensibilité automatique ! Voilà, donc c’est gagné : ce nouveau mode vidéo va permettre des tournages encore plus fous. Au passage, le dernier que j’ai mis en ligne (quatre caméras dont un 5D Mark II) est ici.
Peut-être pour la prochaine version : correction et verrouillage de l’exposition avec la sensibilité automatique… ?

Voir aussi : le récapitulatif.